EVITEZ LES SACS EN PLASTIQUE POUR PRESERVER LA PROPRETE ET LA  SURETE DES OCEANS

 

 

Source ONU  (https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/)

 L’océan est à la base des phénomènes mondiaux qui rendent notre planète habitable pour l’humanité. L’eau de pluie, l’eau potable, les conditions météorologiques, le climat, les côtes, une grande partie de nos aliments et même l’oxygène de l’air que nous respirons, tous sont fournis et régulés par les océans.

La gestion prudente de cette  ressource vitale mondiale est un élément clé pour un avenir durable. Cependant, à l’heure actuelle, les eaux côtières se détériorent continuellement à cause de la pollution, et l’acidification des océans a un effet de confrontation sur le fonctionnement des écosystèmes et de la biodiversité. Cela a également un impact négatif sur la pêche artisanale.

La sauvegarde de notre océan doit rester une priorité. De plus, la biodiversité marine est essentielle à la santé des hommes et à celle de notre planète. Les aires marines protégées doivent être gérées efficacement et dotées de ressources suffisantes. De même, des réglementations doivent être mises en place pour réduire la surpêche, la pollution marine et l’acidification des océans.

Covid 19 – Riposte

La lutte contre la pandémie de COVID-19 ne doit pas entraver les efforts de conservation et l’action en faveur des océans. Nous devons envisager des solutions à long terme pour la santé de notre planète dans son ensemble.     Nos vies dépendent de la santé de la planète.

La santé humaine dépend en grande partie de la bonne santé de océans. Selon l’UNESCO,  l’océan peut être un allié contre la COVID-19. En effet, des bactéries découvertes à des profondeurs extrêmes sont utilisées pour accélérer la détection de la COVID-19. Par ailleurs, la biodiversité océanique est très prometteuse pour les produits pharmaceutiques.

La pandémie constitue une fenêtre d’opportunité pour sauver l’océan et commencer à bâtir une économie bleue durable. Dans un récent rapport, la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie et le Pacifique considère que l’arrêt de l’activité provoqué par la COVID-19, conjugué à la réduction du trafic maritime et de la demande en ressources marines, pourrait apporter aux océans le répit dont ils ont besoin pour se remettre.

En raison de la pandémie de COVID-19, la Conférence des Nations Unies sur les océans, qui devait se tenir en juin 2020, a été reportée à une date ultérieure qui reste à définir.

  • Les océans couvrent les trois quarts de la surface de la Terre, contiennent 97% de l’eau de la Terre, et représentent 99% des espaces de vie disponibles sur terre en volume
  • Plus de trois milliards de personnes dépendent de la biodiversité marine et côtière pour subvenir à leurs besoins
  • Globalement, la valeur de marché des ressources et industries marines et côtières est estimée à 3000 milliards de dollars par an, soit environ 5% du PIB mondial
  • Les océans contiennent près de 200 000 espèces identifiées, mais les chiffres réels pourraient se compter en millions
  • Les océans absorbent environ 30% du CO2 produit par les humains et atténuent les impacts du réchauffement climatique
  • Les océans sont la plus grande source mondiale de protéines, avec plus de 3 milliards de personnes dépendantes des océans pour leurs principales sources de protéines
  • La pêche maritime emploie directement ou indirectement plus de 200 millions de personnes
  • Les subventions à la pêche contribuent à l’épuisement rapide de nombreuses espèces de poissons et empêchent les efforts de sauvetage et de restauration de la pêche mondiale et des emplois qui y sont liés, générant 50 milliards de dollars de moins par an pour le secteur de la pêche maritime.
  • Selon Ocean Open, les niveaux actuels d’acidité ont augmenté de 26% depuis le début de la révolution industrielle.
  • Les eaux côtières se détériorent en raison de la pollution et de l’eutrophisation. Sans efforts concertés, l’eutrophisation côtière devrait augmenter dans 20% des grands écosystèmes marins d’ici 2050.

14.1   D’ici à 2025, prévenir et réduire nettement la pollution marine de tous types, en particulier celle résultant des activités terrestres, y compris les déchets en mer et la pollution par les nutriments

14.2   D’ici à 2020, gérer et protéger durablement les écosystèmes marins et côtiers, notamment en renforçant leur résilience, afin d’éviter les graves conséquences de leur dégradation et prendre des mesures en faveur de leur restauration pour rétablir la santé et la productivité des océans

14.3   Réduire au maximum l’acidification des océans et lutter contre ses effets, notamment en renforçant la coopération scientifique à tous les niveaux

14.4   D’ici à 2020, réglementer efficacement la pêche, mettre un terme à la surpêche, à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux pratiques de pêche destructrices et exécuter des plans de gestion fondés sur des données scientifiques, l’objectif étant de rétablir les stocks de poissons le plus rapidement possible, au moins à des niveaux permettant d’obtenir un rendement constant maximal compte tenu des caractéristiques biologiques

14.5   D’ici à 2020, préserver au moins 10 % des zones marines et côtières, conformément au droit national et international et compte tenu des meilleures informations scientifiques disponibles

14.6   D’ici à 2020, interdire les subventions à la pêche qui contribuent à la surcapacité et à la surpêche, supprimer celles qui favorisent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et s’abstenir d’en accorder de nouvelles, sachant que l’octroi d’un traitement spécial et différencié efficace et approprié aux pays en développement et aux pays les moins avancés doit faire partie intégrante des négociations sur les subventions à la pêche menées dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce

14.7   D’ici à 2030, faire mieux bénéficier les petits États insulaires en développement et les pays les moins avancés des retombées économiques de l’exploitation durable des ressources marines, notamment grâce à une gestion durable des pêches, de l’aquaculture et du tourisme

14.a   Approfondir les connaissances scientifiques, renforcer les capacités de recherche et transférer les techniques marines, conformément aux Critères et principes directeurs de la Commission océanographique intergouvernementale concernant le transfert de techniques marines, l’objectif étant d’améliorer la santé des océans et de renforcer la contribution de la biodiversité marine au développement des pays en développement, en particulier des petits États insulaires en développement et des pays les moins avancés

14.b   Garantir aux petits pêcheurs l’accès aux ressources marines et aux marchés

14.c   Améliorer la conservation des océans et de leurs ressources et les exploiter de manière plus durable en application des dispositions du droit international, énoncées dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, qui fournit le cadre juridique requis pour la conservation et l’exploitation durable des océans et de leurs ressources, comme il est rappelé au paragraphe 158 de « L’avenir que nous voulons »